14 000 morts liés au chômage chaque année en France. - P.Meneton, chercheur à l'INSERM

Une '"estimation de"...

Le type bafouille, essaie de donner du sérieux à ses affirmations, donne des chiffres "à la louche", est manifestement ravi de l'attention qui lui est accordée, n'a probablement que peu de compétence pour tirer les conclusions qu'il tire des chiffres qu'il avance de manière assez confuse, dans un flou artistique assez consternant.

Je déteste ces chiffres morbides, c'est comme les morts liés à la cigarette, mon père fumeur invétéré est décédé de tout à fait autre chose, et certaines personnes non fumeurs, n'ayant pas de fumeur dans l'entourage professionnel ni familial, meurent pourtant du cancer du poumon. Comment les chercheurs font-ils la différence entre un cancer dû à la cigarette et un cancer dû à la pollution automobile ? Comment ce chercheur de l'INSERM peut-il être sûr que le chômage a rendu ces gens dépressifs ou en mauvaise santé, et que ce n'était pas parce qu'ils étaient déjà en mauvaise santé qu'ils se sont retrouvés plus facilement au chômage ? Veut-il nous faire croire qu'il n'y a aucune souffrance ni risque de dysfonctionnement au travail et que le travail est un talisman qui protège de la mort ?

Pourquoi ne pas comparer ces chiffres aux chiffres des accidents du travail additionnés à ceux des décès dus aux maladies professionnelles et des dépressions consécutives au harcèlement professionnel, stress au travail, etc. ?

A vouloir à tout prix apitoyer sur une cible donnée, à vouloir faire coller la réalité avec une propagande politique (fût-elle pour la meilleure cause du monde) on finit par perdre toute crédibilité. Les comparaisons faites avec d'autres catégories sans activité, notamment, n'ont aucune valeur : elles ne fournissent aucun chiffre précis sur la mortalité dans ces autres catégories.

Sur ce coup, comme sur d'autres, Nouvelle Donne est terriblement décevant, ne se distinguant pas en cela des méthodes des autres partis.

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