Certes, on pourrait avoir deux vies et ne pas en sacrifier une, mais à quel prix ? [...] Un enfant, désiré ou non, c'est une charge physique, financière, mentale que tout le monde ne peut pas forcément porter, alors si on peut éviter des situations de détresse, autant le faire.

C'est la question à ce poser. En face d'une vie humaine la souffrance et les désagréments d'une grossesse me semblent ne pas être suffisant vu que les accouchements sous X et l'adoption sont possible

Et l'abstinence est impossible parce que comment tu veux gérer ça ?

Je considère qu'on doit faire en sorte que chacun soient responsables de ses actes et conscient des conséquences. Sans aller jusqu'à l'abstinence il y a beaucoup d'options pour satisfaire les deux partenaires sans prendre de risque.

Je suis d'accord que l'avortement est un dernier recours, et que ce n'est pas à prendre à la légère. J'aimerais aussi que les chiffres de l'avortement descendent grâce à une meilleure éducation et à un accès libre à la contraception.

Je suis totalement d'accord avec ça

Mais je pense aussi que l'avortement devrait être considéré comme un acte normal dans la santé sexuelle et reproductive de toutes et tous, comme se faire prescrire la pilule ou avoir recours à une vasectomie.

Ça ne me parait pas souhaitable de normaliser ce qui n'est pas normal pour les raisons exposées précédemment

Chacun doit être libre de son corps et de ses décisions, dans un sens comme dans l'autre. Personne ne devrait obliger les autres, et personne ne devrait être obligé non plus.

Oui, jusqu'à un certain point. pour pousser le raisonnement jusqu'au bout on ne peut pas cautionner l'automutilation par exemple.

Et comme je l'ai dit je ne suis pas du tout pour la pénalisation ou pour forcer des gens ,je suis pour qu'on traite ça comme un dernier recours au lieu d'un simple acte normal dans la santé sexuelle.

Et merci pour tes réponses, ça fait plaisir de pouvoir dire des choses sans me sentir attaqué pour rien.