Ça ne répond aucunement à la question qui cherche à savoir pourquoi on financerait de l'activité déjà profitable.
C'est pas une question. C'est une affirmation avec un point d'interrogation à la fin.
Et sincèrement, je ne la blâme pas pour ça. Cette période est utilisé par TOUT les députés pour parfois faire avancer ses idées en ''posant des questions''.
C'est un moment souvent très partisan, qui nous donne des moments parfois bien spécial à l'AssNat. Genre : https://www.youtube.com/watch?v=jQR1zg0cTn0
La ministre pense que le médias n'est pas indivisible, et est un grand tout. Bref, les deux ont des visions différentes. Considérant cette prémisse, il est simple et clair de comprend que la ministre n'a pas de réponse satisfaisante à lui donner, car elle n'est pas d'accord avec la prémisse de la question de Dorion : les chroniqueurs sont une entité à part du média.
Là je te vois me dire qu'il n'y a pas de prémisse, et que j'invente des trucs, mais c'est littéralement ce qu'elle a dit à Anne-Marie Dussault en entrevu.
De plus, la ministre explique bien pourquoi elle est contre la proposition de Dorion :
>Parce que, pour ma part, Madame la Députée, j’aime bien écouter vos chroniques et des chroniques de tout chroniqueur, parce que je considère que les chroniques font partie également de la liberté d’expression. Et, lors de mon entrée en matière, Madame la Présidente, au début de ces deux heures, je disais que c’est agréable de pouvoir être ici et de débattre, parce que nous vivons dans une démocratie où il y a des piliers fondamentaux, c’est-à-dire l’information, le droit de l’information et également la liberté d’expression. Et, même si nous ne sommes pas d’accord et même si je ne suis pas d’accord avec les chroniqueurs, pour moi, la chronique fait aussi partie de la liberté d’expression et à certains égards de l’information.»
Dans TOUT les autres cas de figures, un député normal comprend que c'est une histoire de joute politique ce moment. Il y a bien des pointes à tirer avec ce que je viens de citer.
Mais Dorion s'en caliss. Et le monde qui la suivent s'en caliss aussi, ou ne comprennent pas la subtilité de l'AssNat.
Maintenant, on peut débattre si cette période de question est utile ou pertinente, mais la ministre de la CAQ est très loin d'avoir commis l'irréparable.
At worst, elle a sortie la cassette, en expliquant rapidement pourquoi elles ne sont pas d'accord.
Dorion la fait paraître comme une traître à la nation qui refuse d'écouter l'opposition. Que tu sois d'accord ou pas avec ça, soit, mais son montage est missleading en sacrement.