Dire qu'aucun de ces débats n'auraient eu lieu si l'ensemble de la population éligible s'était montrée altruiste et non égoïste, flippiste ou j'men foutiste.

Je me rappelle de la vague de RDV pris après l'annonce de l'instauration du passe-sanitaire.

Si seulement on avait pu compter sur un volontariat responsable et bienveillant.

​

Après ce rant de Mathieu Slama, je pose donc la question suivante : Ok, c'est triste de réduire les libertés, mais du coup on fait quoi ?

A part gueuler, je vois peu de propositions cohérentes et réalistes. L'épidémie elle nous pète tous le cul mais non vaccinés ou pas, elle est dans la place.

• On laisse plus de liberté au prix de la vie de vieux et de personnes fragiles ? Bref, on tue quelques centaines de milliers de personnes et on laisse l'hôpital saturer. Faut dormir serein après et éviter les accidents de la vie.
• On préserve ce même public en se confinant tous comme en 2020 alors qu'on a un beau vaccin tout joli qui sent bon le sable chaud ? Merci mais non merci.
• On confine que les publics fragiles tant que l'épidémie est là (mais qu'ils crèvent en silence pendant les 10 prochaines années svp).

Est-ce cela le modèle qu'il souhaite ?

​

Et aussi :

"C’est, à notre connaissance, la première fois qu’un gouvernement met ainsi à l’index, de manière aussi assumée et frontale, des millions de Français et assume de mettre à l’écart de la vie sociale une catégorie de citoyens."

Il a oublié la mobilisation générale pendant la guerre qui ciblait les hommes plus ou moins jeunes ?

Il a oublié le service militaire pour les jeunes hommes qui les écartait de la vie sociale pendant 1 an ?