LULA na capa do Libération de amanhã – os pobres são a solução

Sur le plan économique, quelles erreurs avez-vous commises ?

Au terme du premier mandat de Dilma Rousseff [réélue fin 2014], le chômage était encore très bas [6,5 % à l’époque, contre 11,2 % fin avril]. Elle avait réussi à maintenir l’emploi en même temps que les politiques sociales. Mais il fallait continuer à investir. Or, les caisses s’étaient vidées. Dilma reconnaît que sa politique d’exonérations fiscales aux entreprises, qui a réduit les rentrées fiscales de l’Etat, a été trop loin. Entre 2011 et 2015, l’Etat a renoncé à quelque 500 milliards de reais de recettes (138 milliards d’euros). Et, fait extrêmement grave, sans rien exiger en échange du patronat. Les investissements nécessaires pour créer de l’emploi n’ont pas été réalisés. Dès la réélection de Dilma, il y a eu une forte crise politique qui a paralysé l’économie. Les patrons ont perdu confiance, les banques ne prêtaient plus. Dilma n’a pas réussi à faire approuver par le Parlement les mesures qu’elle croyait nécessaires. Pour rééquilibrer les comptes, elle a tenté de réduire les dépenses, mais le Parlement a été en sens inverse, approuvant des lois pour augmenter celles-ci ! Le Parlement a semblé miser sur la crise, jusqu’à ce que surgisse l’idée du golpe [«putsch» ou «arnaque» en portugais du Brésil]…

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