Au Québec, des gradués universitaires ont de la misère en français, souvent ne parlent pas anglais et presque jamais une troisième langue.
En Europe, ceux qui vont à l'université maîtrisent au moins leur langue maternelle et l'anglais, ils parlent aussi souvent 3 langues ou plus. Toujours en Europe, ceux qui n'ont pas fait d'études avancées sont souvent mauvais à écrire leur langue maternelle, ne maîtrisent que rarement l'anglais ou une autre langue.
La problématique au Québec
Au Québec le problème n'est pas que nos ouvriers ne parlent pas bien l'anglais, le problème c'est que nos universitaires ne maîtrisent pas toujours bien ni le français, ni l'anglais et ne parlent presque jamais une 3e langue, sauf pour les immigrants.
La source du problème
En Europe, dans presque tous les pays, l'université c'est GRATUIT... Pour limiter les inscriptions, les exigences académiques sont élevées.
En Amérique du nord anglais, l'université c'est une business... Plus d'étudiants = plus de CASH $$$... Si t'es con mais riche, tu peux étudier à Harvard et tes enfants stupides aussi.
Au Québec, c'est une question de subventions, plus d'étudiants plus de $$$ du gouvernement. Alors les universités laissent passer des gens moins talentueux pour remplir la place et avoir plus de budget.
La solution
Faire comme ne Europe. Donner un budget fixe aux universités, peu importe combien d'étudiants ils ont. Comme les places sont limitées, la compétition pour entrer à l'université est grande et les examens d'entrée sont difficiles.
Le résultat c'est que les étudiants universitaires de plusieurs pays sont meilleurs en anglais, parlent souvent 3 ou 4 langues, ont eu de meilleurs notes et sont plus motivés à réussir.
Pourquoi il y a beaucoup de morons dans les universités Québécoises?
Si on recule de 50-60 ans... Un gradué universitaire Québécois c'était très rare... Avant les années 1950, les Québécois étaient des citoyens de seconde classe, c'est les anglais qui étudiaient, ce qui explique qu'il y ait 3 universités anglophones au Québec.
Donc, après les années 50, au courant de la révolution tranquille, le Québec devait se fabriquer une classe moyenne avec des tonnes de diplômés universitaire. On avait besoin d'ingénieurs francophones, de médecins francophones, de dentistes, de notaires, d'avocats... Etc.
On est passé d'une génération de gens illettrés à la première génération de Québécois instruits en moins de 10 ans...
En 2015, on est encore sur la même lancée, le Québec à toujours soif de diplômés universitaires... On a jamais changé de gear...
Maintenant qu'on a à peu près le même pourcentage de gradués universitaires que la moyenne mondiale, on devrait s’interroger si le nombre de gradués est aussi important que la qualité des gradués.