J'aime normalement les écrit de M. Bock-Côté sauf que j'aurais voulu qu'il nuance un peu son opinion.

C'est vrai que l'école ne devrait pas faire la promotion d'opinions et d'idéologie. Le Multiculturalisme est une idéologie mais l'écologisme n'en est pas une.

L'écologie c'est une science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux.

L'école devrait toujours propager un enseignement qui est basé sur la meilleure information scientifique disponible. Ainsi, il ne faut pas être un grand génie pour reconnaître que de vider le l'huile à moteur usée dans les égouts n'est pas une bonne idée.

Même les plus grand anti-écologiste ne se risquerait pas à boire de l'eau qui a été contaminée avec du pétrole, du cadmium, des résidus de nickel ou bien par des isotopes radioactifs.

M. Bock-Côté fait aussi abstraction du rôle des débats à l'école. Quand il dit: "permettre à chacun de se faire peu à peu une tête sur les grands enjeux de notre société." il veut en fait dire "apprendre aux étudiants à avoir un esprit critique". La meilleure façon de développer la capacité d'une personne de penser par elle-même c'est de permettre aux étudiants de tenir des débats.

Dans cet objectif, de transformer nos jeunes en penseurs indépendants et ainsi de former leur propre opinion, des enjeux comme "Pour ou contre la souveraineté" ou "Les changements climatiques sont-ils réels?" ou "Pour ou contre le multiculturalisme" ont leur place dans nos écoles.

On ne peut pas juste enseigner que 1+1=2 et que l'infinitif s'accorde avec un "er" si on veut développer le sens critique des élèves et en faire des gens qui peuvent penser par eux-même.

C'est pourquoi je considère que la pensée de M. Bock-Côté à probablement été comprimée par le format blog de sa rubrique et que si il avait disposé de quelques paragraphes de plus, il aurait en effet soutenu cette nuance.