Le principe, c'est de mettre des mots-clés dans la tête des gens. Et de les répéter régulièrement. Méthode Goebbles.
Déjà le coup du
"Il lui demande s’il peut faire venir Marine Le Pen en Crimée, « comme observatrice » du référendum qui doit se tenir six jours plus tard. « On en a extrêmement besoin. J’ai dit à mon chef que tu étais en contact avec elle ???? », lui écrit Prokopenko. « Oui j’essaye de savoir demain », répond « Kostia ».
C'est super crédible... Et en plus il y a eu un démenti du FN sur l'envoi de représentant en Crimée.
Il y a clairement une tentative de sortir parmi les 66 mails et SMS qui concernent le FN ceux qui raconteraient l'histoire que médiapart veut raconter. On prend des mots clés, on ajoute des messages qui n'ont aucun rapport avec le FN dans la discussion, et on fait croire à une manigance.
Les faits : un prêt de la 150ème banque russe, présidée par un Russo-Finlandais qui habite en Suisse et qui a été décoré de la Légion d'Honneur par le PS, président de la Chambre de commerce et d'industrie franco-russe qui représente les intérêts français en Russie, et membre du comité de direction du Musée juif et centre de tolérance...
Médiapart transforme ça en "un don de 40 millions d'euros de Putler au FN"... Et tout le monde applaudit, mange et en redemande.
Ensuite, les échanges ont visiblement été remaniés pour en faire ressortir un sens. Si on regarde le deuxième échange, ça n'a aucun sens :
Le mot "financement" arrive de nulle part. On ne sait pas qui ça concerne. La phrase en elle-même n'a aucun sens et semble plutôt dire que c'est un refus de financement. On ne voit pas ce que les Danois viennent faire dans l'affaire. C'est quoi le fonds ? Pourquoi passer par un bloggueur douteux alors qu'elle serait en contact avec le ministère des affaires étrangères ?