La une hallucinante du New York Times de ce samedi 9 Mai.

Ca dépend d'où vient et où va leur fric. S'ils ont réussi à être riche en taffant, et qu'ils réinvestissent ce fric pour que des entreprises travaillent et innovent, c'est positif. S'ils sont devenus riches via un héritage (comme souvent en France), et qu'ils réinvestissent ce fric dans des entreprises douteuses qui font de l'optimisation fiscale au Panama là c'est daubé évidemment.

Ceux qui se planquent par exemple c'est les pilotes d'avion. Pour faire simple pendant la crise t'avais des caissières et infirmières qui taffaient comme des malades, tous ont pas eu de primes. Et pendant ce temps là les pilotes d'avion touchent 86% de leurs +10k€ et travaillent beaucoup moins. Même les hôtesses : " Pour moi, ça représente 20 % à 25 % de rémunération en moins. Soit environ 1000 euros par mois. " > Je pense pas que eux soient les plus nécessiteux, mais c'est notre travail qui maintient leur confort de vie alors qu'eux ne travaillent pas. Socialement je trouve ça déjà limite, vu qu'ils sont pas dans le besoin avec un salaire à 5k€, mais si en plus on ne demande aucune contrepartie c'est n'importe quoi.

On peut à minima espérer que ceux qui auront des dettes ET qui payent des gens à ces niveaux de vie prendront la décision de baisser les salaires sur le long terme plutôt que d'attendre que l'Etat récupère les dettes (ce qui signifierait, simplement, que tous les travailleurs se cotisent pour maintenir des salaires à >5k pour des personnes qui ne travaillent pas)

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