Festival Nyansapo à Paris : pourquoi la non-mixité fait-elle débat ?

Tiens, je vais poster ça ici. Pis après, je vais peut être arrêter de m'enfoncer la tête la première dans ces sujets. En sortant deux secondes du blanc et du noir, ça m'a rappelé la réaction de Chimamanda Ngozi Adichie à un titre de Beyoncé, dans laquelle cette dernière incluait une partie du discours "We should all be feminists" dans l'une de ses chansons. Dans un album qu'elle disait d'ailleurs féministe. Article Slate pour les détails.

Nous, les femmes, sommes conditionnées pour tout ramener aux hommes. Vous remarquerez que la conversation se portera naturellement vers eux. Tandis que dans un groupe d'hommes, ils ne parleront pas du tout de femmes, mais de leurs propres sujets et histoires. Nous devrions donc consacrer seulement 20% de notre temps à parler des hommes, parce que c'est amusant. Et nous devrions aussi parler de nous-même.»

L'article (comme celui de Libé) cite l'exemple du mouvement des droits civiques et de la ségrégation. L'album suivant (Lemonade), Beyoncé n'était plus seulement féministe mais afroféministe. Album acclamé à l'unanimité, accompagné d'une heure de film où pas un blanc n'apparaît (et très peu d'hommes d'ailleurs). Est-ce qu'après tout (je ne fais que poser la question) la recrudescence de ce genre de mouvements n'est pas le fruit d'une graine qui vient d'ailleurs et connaît une certaine publicité ? (des States, ou de je ne sais où)

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